Bertrand du Guesclin : Un modèle de loyauté – 1/2

Bertrand du Guesclin, petit seigneur breton devenu Connétable de France, a cristallisé autour de lui bien des louanges mais aussi des haines. Nous nous pencherons au cours de ces lignes sur l’événement qui est source de rancœur à son endroit, et essaierons de démêler le vrai du faux. Nous ne nous attarderons pas sur une biographie du personnage, des auteurs et historiens s’étant déjà essayés à l’exercice de manière plus ou moins heureuse. Nous renvoyons donc le lecteur à ces travaux s’il souhaite approfondir le sujet de la vie passionnante de ce héros.

La question de la loyauté de Bertrand du Guesclin est indissociable de celle du lien vassalique, véritable fondement des relations de pouvoir dans la société féodale. Pour comprendre si le chevalier breton était effectivement un traitre ou non selon les canons de son époque, il faudra en passer par une explication de ce lien structurant la féodalité, ce qui sera l’objet de cette première partie. Dans une seconde partie, nous confronterons le comportement de Bertrand du Guesclin à ce système et nous verrons s’il est entendable ou non de le qualifier de félon.

 

Première partie :


Le lien vassalique comme fondement des relations
de pouvoir dans la société médiévale

 

Le principe du lien vassalique

Le lien vassalique est le lien entre deux hommes libres dont l’un, le vassal, entrait en dépendance de l’autre, le souverain (ou suzerain). Ce lien prenait naissance par un serment, matérialisé par un rite, appelé « hommage »1. Celui-ci consistait pour le vassal à s’agenouiller devant son seigneur, les mains jointes dans les siennes. Puis le vassal se relevait et prononçait selon les époques une formule ou un serment de fidélité. Enfin, le rite se terminait par un baiser sur la bouche.

De ce lien, il incombait au vassal des devoirs à l’égard de son suzerain, qui sont de trois ordres : financier, judiciaire et militaire. Ainsi, il doit à son seigneur des aides financières dans des cas précis. Il doit également siéger ou au moins participer à la cour du seigneur lorsqu’il rendait encore la justice. Enfin, il doit évidemment mettre à disposition son bras, ainsi que celui de ses propres vassaux, c’est ce qu’on appelle l’ost.

En rémunération de ces services, le suzerain octroyait à son vassal ce qu’on appelait des « bienfaits » (beneficium en latin). Ce bienfait consistait soit dans l’entretien du vassal au logis du suzerain, soit dans l’octroi d’une terre, appelée le fief, afin d’assurer des revenus nécessaires pour que le vassal subvienne à ses besoins. Le suzerain devait également protection au vassal.
Ce dernier point aura son importance lors de la mutation de la guerre au XIII
e et XIVe siècle, avec notamment l’édification de châteaux et places fortes. Lors d’un siège, si une sortie ne semblait pas possible, un vassal pouvait demander à son suzerain de venir le secourir. Si ce dernier ne s’exécutait pas, le lien vassalique était rompu et le vassal pouvait livrer la place aux assiégeants. On recourut souvent à cette pratique au XIVe siècle, qui se matérialisait sous la forme d’accords entre assiégeants et assiégés, prévoyant un délai imparti pour l’arrivée des secours. Au bout du délai convenu, si les secours n’étaient pas arrivés, les assiégés se rendaient.

 

La décadence dans les faits du lien vassalique

Alors que le fief constituait au départ la rémunération du serment vassalique, il finit par en devenir la raison d’être. En effet, durant le Moyen Âge, la terre était encore la principale source de richesse, car elle conférait des revenus issus des taxes, impôts et redevances que devaient toutes les autres personnes vivant dans le fief, en tant que sujets du seigneur. Progressivement, les vassaux ont considéré le fief comme leur propriété propre. Pour le Professeur André Chédeville, les causes de cette évolution sont triples2. D’abord, les vassaux obtinrent assez rapidement de leur suzerain le droit de transmettre leur fief à leurs héritiers (au départ, seulement les fils, puis, dans certaines régions comme la Bretagne, les filles aussi). Ensuite, ils purent également céder à titre gratuit ou onéreux leur fief (bien aidé en ce point par le clergé qui percevait des droits de mutations lors de ces cessions). Enfin, l’hommage et les devoirs du vassal furent progressivement réduits (notamment la durée du service militaire gratuit).

Ainsi, progressivement le lien de vassalité s’attacha au fief, et non plus à la personne. D’un lien purement personnel, il devint un lien réel3. L’une des conséquences de cette réification du lien vassalique fut que d’un lien d’homme à homme, et donc purement dual, on aboutit à une explosion de liens dans tous les sens. Un même seigneur pouvant être détenteur de plusieurs terres, dispersées à travers un vaste territoire (parfois distantes les unes des autres de plusieurs centaines de kilomètres) il pouvait alors rendre hommage à plusieurs personnes, et donc avoir plusieurs suzerains. Il arriva alors fréquemment qu’un même seigneur fût le vassal de plusieurs suzerains, parfois non liés l’un à l’autre par un lien de vassalité, ce qui ne pouvait aboutir qu’à un parjure dans l’hypothèse ou deux des suzerains devenaient ennemis. L’exemple que l’on peut donner est celui du Duc de Bretagne Jean IV. Ce dernier était à la fois vassal du Roi de France, pour le Duché de Bretagne et son Comté de Montfort l’Amaury, et il était également vassal du Roi d’Angleterre pour son Comté de Richemont. La complexité du tissu des liens vassaliques pouvait être telle qu’un seigneur pouvait théoriquement être à la fois vassal et suzerain d’un autre, en fonction des terres qu’il possédait.

Ceci sera l’une des causes de la fin du système féodal au bénéfice de la bureaucratie royale. Se développèrent néanmoins d’autres institutions pour pallier ce dévoiement du lien vassalique. On peut citer à cet égard l’hommage lige, qui était un hommage au-dessus de tous les autres. Le suzerain qui recevait l’hommage lige de son vassal était assuré du soutien de ce dernier en cas de conflit avec l’un de ses autres suzerains. Ainsi, les Ducs de Bretagne prêtaient habituellement hommage lige au Roi de France4.

On peut également mentionner les ordres de chevalerie (ordres laïcs), qui apparurent au XIVe siècle, et qui eurent une double vocation. D’abord, de renforcer le lien vassalique, car le membre d’un ordre ne pouvait prendre les armes contre le maître de l’ordre. Ensuite de rehausser le prestige d’une chevalerie dont l’importance militaire était déclinante. On peut citer comme exemple l’Ordre de la Jarretière, fondé par Edouard III d’Angleterre, l’Ordre de l’Etoile, fondé par Jean II de France, dit Le Bon, ou encore l’Ordre de la Toison d’or fondé par Philippe de Bourgogne.

On peut enfin citer les pactes d’alliance et de fraternité d’armes. Il s’agissait d’un contrat passé entre deux hommes libres. Sa nature de lien personnel le rapprochait de ce qu’était à l’origine le lien vassalique, mais sans qu’il n’y ait de subordination d’une partie par rapport à une autre. En effet, les parties du pacte demeuraient égales. Il s’agissait en définitive d’une sorte de traité d’assistance mutuelle.
Le rite était celui de l’échange du sang de chacun mêlé à du vin, que les deux contractants buvaient. Un exemple illustre de pacte d’alliance et de fraternité d’armes fut celui passé entre Bertrand du Guesclin et Olivier de Clisson5 en 1370.

Bien que décadent dans les faits, le lien vassalique n’était pas pour autant déclinant dans les esprits et dans les grimoires de droit féodal. Pour comprendre cela, il faut avoir à l’esprit une chose : l’époque médiévale est celle de l’idéologie chevaleresque.

 

La chevalerie comme vecteur de persistance du lien vassalique

La chevalerie est née de l’institutionnalisation progressive de la force armée par les seigneurs locaux. Les ancêtres des chevaliers, que l’on appelait les milites, étaient en réalité plus proches des hommes de mains des parrains de la mafia que de l’image d’Epinal que nous en avons aujourd’hui. Rustres, brutaux, et accoutumées à l’utilisation de la violence, ces hommes se sont imposés dans une société du Haut Moyen-Âge en pleine recomposition, au sein de laquelle la force tenait lieu de droit. Le nom de chevalier, qui viendra plus tard, vient du fait qu’ils se battaient à cheval. Avec des avancées technologiques majeures telles que le développement des étriers ou de la selle à pommeau, les chevaliers sont progressivement devenus une unité militaire d’élite, vêtus d’un prestige qui s’étoffait en même temps que leurs armures et diverses protections. Il convient cependant de garder en tête que les chevaliers n’étaient alors pas forcément des nobles (beaucoup des premiers milites étant des alleutiers6), et que la chevalerie permettait une forme d’ascenseur social par les armes.

A partir du XIIe siècle, il y eu une fusion de la chevalerie avec la noblesse. Celle-ci se para du prestige de ce corps d’élite, ce qui participa à la justification de sa position dans la division en trois ordres de la société7 : ceux qui se battent (bellatores), ceux qui prient pour le salut des âmes (oratores) et ceux qui entretiennent les deux autres par leur travail (laboratores). La noblesse restreignit ensuite l’accès de la chevalerie à ses seuls membres. Cette classe intermédiaire, méritocratique, devint un accessoire au titre de noblesse.

Plus qu’un corps militaire d’élite, la chevalerie était une véritable idéologie. A l’origine française elle imprégna par la suite l’Europe occidentale. Cette idéologie posait des règles : le code chevaleresque. Ce code, bien que commençant à être désuet, continuait malgré tout d’être appliqué au siècle du Guesclin. Parmi les devoirs du chevalier figuraient celui de ne jamais refuser le combat, et de le remporter avec la manière, c’est-à-dire par une charge de cavalerie lourde. Cet esprit très français fut la cause principale des désastres de notre chevalerie à Crécy (1346), Poitiers (1356) ou Azincourt (1415), mais aussi, et on l’oublie trop souvent, face aux coutiliers flamands à Courtrai (ou « Bataille des Eperons d’or » en 1302), les piques de ces roturiers étant alors aussi redoutables pour nos chevaliers que les flèches des archers gallois. Fruit d’une influence ecclésiastique forte, le code chevaleresque impliquait également, entre autres choses, de défendre la veuve et l’orphelin, de combattre les infidèles lors des croisades, de protéger les biens de l’église. Enfin, et c’est là un point qui nous intéresse particulièrement, le code chevaleresque sacralisait le lien vassalique.

Ceci s’explique par le fait que la chevalerie se confondit avec la noblesse, et donc qu’elle en adopta les mœurs, et notamment notre fameux lien vassalique8. Or l’idéal chevaleresque constituait encore une représentation très forte au XIVe siècle, qui fut entretenue jusqu’au XVIe siècle par les chansons de gestes et la littérature. On peut ainsi citer l’exemple de Guillaume d’Orange, personnage fictif mais non moins important dans l’imaginaire collectif, car représentation mentale du chevalier idéal. Celui-ci, bien que malmené par son souverain, ne se souleva pas contre lui. On peut également citer Bernier, héros de la chanson de geste Raoul de Cambrai, qui, bien que finissant par se révolter suite à une attaque physique de son suzerain sur sa personne, fit montre d’un calme et d’une docilité édifiante face à toute une série d’injures et d’infamies perpétrées par son suzerain contre lui-même et ses biens. Le contre-exemple fut certainement Lancelot du Lac, qui prit les armes contre son Roi Arthur9.

Enfin, l’idéal chevaleresque imposait la guerre juste, afin que la victoire fut accordée par Dieu. Selon les principes dégagés par Saint Augustin, et repris par Saint Thomas d’Aquin, la guerre juste était celle qui était engagée par une autorité légitime, pour une cause juste, et dans une intention droite. Il nous apparaît aujourd’hui que n’importe quel conflit peut remplir ces critères, à condition que l’argumentation soit la bonne. C’est notamment cette casuistique qui permit l’ascension des juristes (appelés alors légistes) à la cour du Roi de France, ce dernier cherchant toujours à démontrer qu’il était dans son bon droit pour chacune de ses opérations politiques et militaires.

Ainsi, bien que décadent et éloigné de son objet originel, le lien vassalique revêtait donc toujours une importance considérable dans le droit féodal et plus globalement dans la société médiévale au XIVe siècle.

 

Le lien vassalique et le droit féodal comme outils politiques

Le droit féodal, malgré sa complexité, et parfois même ses arguties, demeurait extrêmement important dans la société féodale. Chacun devant faire valoir son droit et le prouver pour légitimer un coup de force (en vertu du principe de la « guerre juste »), les juristes prirent un rôle de première importance, notamment auprès des souverains capétiens. Ces derniers, d’abord peu puissants, mais déterminés et patients, finirent, par une politique d’alliances matrimoniales et d’habile application du droit féodal, par acquérir un domaine considérable. Avant que le bras du souverain ne brandît son épée, une petite troupe de juristes cherchaient méticuleusement une ou plusieurs règles de droit féodal justifiant le coup de semonce. Ces juristes étaient en somme des éclaireurs lettrés. Ce sont les juristes royaux qui permirent notamment au Roi de France de s’affranchir de la tutelle temporelle et spirituelle de l’empereur et du Saint-Siège10. Ce sont également ces feudistes français qui mirent à l’œuvre leur ingénierie à « redécouvrir » l’antique loi salique et ainsi empêcher que la couronne de France ne finît sur la tête d’Edouard III d’Angleterre, mais sur celle d’un français, Philippe de Valois.

Parfois les contorsions du droit féodal, par les mêmes juristes, ressemblaient plus à la recherche d’un prétexte qu’à une argumentation rigoureuse. L’on peut prendre à cet égard le cas de la Guerre de Cent Ans et celle de Succession du Duché de Bretagne, toutes deux trouvant leur source dans un conflit dynastique. Il est amusant ici de s’appesantir sur les arguments des uns et des autres pour fonder leurs prétentions. A l’origine de la Guerre de Cent Ans, il y avait la succession de Philippe Le Bel, dont aucun des trois fils n’eut d’enfant mâle pouvant régner. Sa fille Isabelle, mariée au Roi d’Angleterre, avait eu de ce dernier un fils, le futur Edouard III d’Angleterre. Les juristes royaux, à la demande des grands seigneurs français, trouvèrent une vieille loi franque, la loi salique, pour pouvoir écarter l’anglais du trône, héritier en ligne directe de Philippe le Bel, et poser la Couronne sur la tête du cousin de la maison de Valois, futur Philippe VI11. Les Plantagenêt, évidemment, souhaitaient écarter l’application de cette loi qu’ils jugeaient illégitime. Dans une situation exactement similaire que fut celle de la Succession de Bretagne, chacune des parties soutint un raisonnement exactement contraire à celui qu’elles tenaient dans le cadre de leur propre querelle successorale. En effet, Jean de Montfort, soutenu par le Plantagenêt, arguait que le Duché étant devenu un duché pairie12, le droit du Royaume s’appliquait en son sein13, et que par conséquent la loi salique s’appliquait elle aussi, et qu’il fallait donc écarter Jeanne de Penthièvre, une femme, des droits à la succession du Duché. A l’inverse, Jeanne de Penthièvre, soutenu par le Valois, se prévalait de la coutume bretonne qui permettait aux femmes d’hériter du Duché, leur mari l’administrant à leur place. Une merveilleuse leçon de realpolitik.

Parmi les prérogatives données au suzerain par le droit féodal, il en est une qui demeurait exorbitante : la commise du fief du vassal. Très concrètement, il s’agissait de la confiscation du fief du vassal par le suzerain. Son recours était encadré et ne pouvait être utilisé que dans une série de situations précises. Pour résumer, on peut dire que lorsque le vassal manquait gravement à ses devoirs, qu’il se parjurait, et surtout, lorsqu’il prenait les armes contre son suzerain, son fief pouvait lui être confisqué. C’est par ce moyen que Philippe Auguste rattacha au Domaine Royal14 le Duché de Normandie en 1202, à la suite des manquements de Jean sans Terre au droit vassalique. Evidemment, cette sanction ne peut être mise à exécution que dans l’hypothèse où le suzerain en a les moyens réels et effectifs.

C’est précisément ce qui se passa entre Charles V et Jean IV de Bretagne. Ce dernier, à la suite d’une cascade de provocations à l’égard de son suzerain, finit par voir ses terres lui être confisquées. Cet épisode est le point d’orgue de la haine des nationalistes bretons à l’égard de Bertrand du Guesclin, ceux-ci le traitant de traître à la patrie. Or il apparaît que si trahison il y a, elle n’est en rien du côté du Connétable de France, ce que nous verrons dans la seconde partie de l’article.

 

Anthony Véra-Dobrões


1 A ne pas confondre avec l’adoubement, qui est le rite de passage à la qualité de chevalier, et que la littérature et le cinéma ont tendance à mélanger avec l’hommage.

2 André Chédeville : La France au Moyen Âge, 13e édition aux PUF, p52-p55

3 Le mot réel est ici à prendre dans son sens juridique, issu du latin « res » qui signifie la chose. Ainsi, un lien réel est un lien attaché à une chose, par opposition au lien personnel qui est attaché, comme son nom l’indique, à une personne.

4 Une ambiguïté sur la nature de l’hommage de Jean IV de Bretagne à Charles V de France fut l’un des arguments avancés par ses défenseurs à la suite de son procès en félonie en 1378.

5 (1336-1407) Grand seigneur breton, d’abord combattant aux côtés des Anglais et de Jean de Montfort pour venger la mort de son père (décidée par Philippe VI de France), puis rejoignant Charles V à qui il prête allégeance jusqu’à sa mort. Il fut Connétable de France à la suite de du Guesclin, jusqu’à son dernier soupir.

6 Paysan libre du Haut Moyen-Âge, propriétaire de sa terre, nommée alleu.

7 Et ce qui contribua à asseoir le pouvoir de l’ordre armé sur les deux autres.

8 Il faut noter ici que le lien vassalique était relativement proche du lien qui unissait le seigneur à ses hommes de mains, les milites, qui deviendront par la suite les chevaliers.

9 On soulignera par ailleurs ici que le cycle de Guillaume d’Orange était promu par les Capétiens, pour renforcer leur assise, tandis que le roman arthurien était habilement mis en avant par les Plantagenêts. Une lutte de soft power dirait-on aujourd’hui.

10 Nous pensons ici à la fameuse formule « Rex est imperator in regno suo » : le Roi est empereur en son royaume, ou bien encore à la Pragmatique sanction de Bourges.

11 Sans le savoir, ces juristes participèrent donc au processus donnant naissance à notre nation.

12 La qualité de Pair de France est un office de la Couronne et non une concession ou un titre nobiliaire. Cette fonction d’abord éminemment politique (les pairs élisaient le Roi des Francs), devint une fonction honorifique mais à la portée symbolique certaine. Le duché pairie était un fief directement vassal du Royaume de France, soumis d’ailleurs au même droit que le Domaine Royal.

13 Choix d’une arme juridique qui déstabilisera plus d’un aficionado de la maison de Montfort.

14 Attention à ne pas confondre le Domaine Royal, fief directement administré par le Roi, avec le Royaume, ensemble des fiefs vassaux du Roi.

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